Lors du concert à la cathédrale, de Mendelssohn, c’est le psaume 100 « Louez Dieu tous les peuples » qui sera au programme, l’une des mises en œuvres les plus populaires de Mendelssohn.

Johannes Brahms est reconnu pour être un grand admirateur de Bach, très influencé dans son écriture musicale, et d’être un grand connaisseur de la musique dite ancienne en général. On lui doit entre autres une édition des œuvres de Georg Muffat (1653-1704). Au programme à la cathédrale, le « Geistliches Lied » avec orgue, mais aussi le motet « Warum ist das Licht » : il est considéré comme un chef-d’œuvre de la musique chorale a cappella, aussi surnommé  « Petit Requiem allemand ». Brahms renoue avec la tradition allemande du motet funèbre (Trauermusik), et notamment ceux de JS Bach, comme le suggère la dédicace de ce motet à Philipp Spitta biographe et éditeur de Bach.

Quant à Peter Cornelius, les œuvres proposées sont des psaumes mis sur la musique de mouvements de suites pour clavecin de Bach : deux sarabandes et un menuet ornées des textes des psaumes.

Le programme d’orgue comportera d’abord le « Toccata, adagio und Fuge » en Do majeur. Ce triptyque dans le style italien vif-lent-vif est une pièce de virtuosité éblouissante, avec son célèbre trait de pédalier solo, et sa fugue en rythme de gigue.

De Sigfried Karg-Elert (1877-1933), vous entendrez un choral symphonique sur « Jesu, meine Freude », et pour clôturer ce programme, le superbe motet à six voix et basse continue de JS Bach sur le même choral. Ce motet, dont le texte de Crüger s’inspire de la Lettre aux Romains de St Paul, est l’un des plus complexes des six motets composés pour la plupart à Leipzig. La forme est remarquable de symétrie avec au centre une fugue, entourée de part et d’autre d’un choral, d’un chœur à cinq voix et d’un trio.

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